Golem
"Le Frankenstein du 21 siècle" par la classe de 6ème générale - février 2018
Le Frankenstein du 21 siècle
Oyé ! Oyé ! Enfants et adultes de 10 à 100 ans accros aux petits écrans sont priés de rester connectés afin de connaître la date de la prochaine représentation de " Golem ",
une pièce britannique, plutôt originale qui combine comédie musicale, bande dessinée et pop art. Un spectacle somme toute inédit que j’ai eu l’occasion de voir avec ma classe en novembre 2017.
Dans un monde similaire au notre, on fait la connaissance de Robert Roberson, jeune homme timide et fougueux de math. Il mène une vie banale entre son travail, sa vie de famille avec sa grand-mère et sa soeur, Annie. Seule particularité du personnage : il joue à ses heures perdues dans un petit groupe de punk " anarchiste " accompagné par quelques proches. L’histoire devient intéressante quand Robert achète un " golem ", une créature faite d’argile créée dans le but d’aider l’homme. Un être qui ne parle pas et qui lui obéit donc au doigt et à l’œil. Faire son travail à sa place, faire les courses, faire le ménage, etc. Un rêve ! Sauf que cet " outil " commencera à prendre beaucoup trop de place dans la vie de Robert, et même celle de son entourage … Jusqu’où Golem peut-il s’immiscer ? Qui est le maître de qui ? Comment arrêter cette création ? C’est ce qu’on suit dans cette aventure de 1h30 qui nous remet en question sur notre dépendance à la technologie.
Connu pour ses pièces originales, comme "The Animals and Children Took to the Streets" qui a remporté un certain succès, la nouvelle œuvre de la compagnie 1997 était très attendue et les critiques ne se sont pas faites attendre. D’après la presse, l’originalité du spectacle est marquée par le grand écran qui sert de décor animé ainsi que par la synchronisation des acteurs. La musique, digne d’un concert de rock, nous plonge dans le bain du spectacle avec un rythme endiablé. Sans oublier un jeu de lumière dès les premières secondes même si cet aspect n’a pas fait l’unanimité" (1). Mais ce serait bouder son plaisir que de reprocher à Golem d’avoir un surplus d’idées et de sensations". Bien que le message qui est transmis n’est pas des plus original, la manière pour laquelle la metteuse en scène, Suzanne Andrade, a opté a beaucoup plu au public. Le célèbre magazine "The Times" qualifie même Golem de "Frankenstein du 21e siècle".
Il est vrai que certains aspects du spectacle sont appréciables : la pièce dans sa version originale, le style de musique, les références comiques, mais certains épisodes peuvent paraître inutiles et fastidieux. C’est vers la fin que toute notre attention s’est portée sur la scène. Le moment où on réalise que tout ce monde reflète le nôtre et que cette comédie pourrait un jour s’avérer être une réalité…
La classe de 6ème générale
(1) In www.lesuricate.org